Outil majeur de relance de l’économie du Gabon, le terminal portuaire d’Owendo ambitionne de faire du pays un hub de stockage dans l’activité portuaire en Afrique. Pour ce faire, le nouveau port veut élargir sa capacité d’entreposage afin de faciliter les activités de transit et de les diversifier.
Pour attirer plus d’investisseurs au Gabon, le nouveau port international d’Owendo (NOIP) a mis en place plusieurs stratégies. Notamment, la réduction des coûts de prestations et l’acquisition d’une nouvelle zone de stockage qui va permettre de simplifier les activités de transit (import/export), a confié Charlotte Fodin, directrice du NOIP, au cours d’une récente rencontre avec le ministre de la Justice, Erlyne Antonela Ndembet-Damas.
Il s’agit d’une meilleure capacité d’entreposage qui va contribuer à diversifier la nature des activités du nouveau port, telles que le stockage d’huile de palme et le stockage de blé, dont le volume s’élève à 10 500 tonnes, nous apprend le site d’information Le Nouveau Gabon.
Il est question, à travers cette nouvelle acquisition, d’accompagner véritablement l’Etat gabonais dans des projets, à court, moyen et long terme, souligne Arise ports & Logistics qui gère le nouveau port international d’Owendo. L’objectif d’Arise P&L (filiale d’Olam) selon ses dirigeants étant de faire du Gabon un pôle attractif en tant que nouveau hub de stockage dans l’activité portuaire en Afrique.
Lancé en 2017, le nouveau port international d’Owendo est un outil majeur de la diversification de l’économie gabonaise, qui devrait aider à réduire la dépendance du pays vis-à-vis des recettes pétrolières. Sa mise en activité a contribué à la légère augmentation (+2%) du trafic en escale et des marchandises, qui ont représenté 49% des revenus de l’Office des ports et rades du Gabon (Oprag) en 2019.
Agence Ecofin
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