La Mauritanie et le Sénégal seront connectés d’ici 2023 par le pont de Rosso. Le chantier vient d’être attribué au chinois Poly Changda. Une fois terminé, les véhicules gagneront 2 heures sur le trajet Nouakchott – Dakar (550 km). La BAD soutient plus de 53% du coût total du projet.
Poly Changda est l’adjudicataire du chantier de construction du pont de Rosso, qui reliera le Sénégal à la Mauritanie. L’entreprise chinoise a été sélectionnée au terme d’un appel d’offres qui aura opposé 17 entreprises internationales parmi lesquelles China State Construction Engineering Corporation (CSCEC) et Arab Contractors.
Les travaux, qui devraient démarrer en décembre, sont prévus pour durer 30 mois. Longue de 1 461 mètres sur une largeur de 55 mètres, l’infrastructure, de 2 x 1 voie, permettra selon des études de la Banque africaine de développement (BAD) de réduire le temps de franchissement de la frontière. Il passera théoriquement de 25 à 2 minutes.
Le pont achevé, le trafic quotidien moyen bondirait de 115 véhicules à 370 à sa mise en service, puis à 3 210 à l’horizon 2048. Les véhicules gagneront deux heures sur le trajet de Nouakchott à Dakar, long de 550 kilomètres.
De façon plus spécifique, le pont de Rosso devrait également contribuer à une amélioration des conditions de vie des populations de la zone d’influence du projet, à savoir la wilaya du Trarza (région du Trarza) en Mauritanie et la région de Saint-Louis, au Sénégal.
Sa réalisation bénéficie d’un financement de 29 milliards FCFA (44 millions d’euros) de la BAD, soit 53,5% du coût total du projet évalué à 54 milliards FCFA.
Agence Ecofin
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