Pour mieux développer ses corridors routiers fédéraux, le Nigeria a opté pour la mise en concessions. Le pays y voit une forte opportunité pour accélérer la croissance économique et l’inclusion socio-professionnelle.
Le processus de concession des routes fédérales au Nigeria franchit un nouveau cap. Le ministre nigérian des Travaux publics et du Logement Babatunde Fashola (photo) a reçu, le vendredi 29 janvier, le certificat de conformité de la Commission de réglementation des concessions d’infrastructures (ICRC) dans le cadre de ce projet.
Le sésame ainsi obtenu, le département ministériel devrait démarrer d’ici peu l’étape d’ouverture des appels d’offres internationaux.
« Outre le développement des infrastructures et des actifs, des milliers d’emplois seront créés pour les Nigérians, car l’initiative ouvrira l’économie routière avec des opportunités dans diverses activités, notamment la fabrication de portiques et de panneaux directionnels avec publicité, les opérations de remorquage, les stations de réparation automobile et l’exploitation d’aires de repos entre autres », a commenté le ministre.
Présenté à l’Assemblée nationale en juin dernier, le plan de concession des routes fédérales s’inscrit dans le cadre du « Highway Project and Management Initiative » (HPMI). Piloté par le ministère des Travaux publics, il devrait générer un total de 163,32 milliards de nairas ($422 millions) de revenus et plus de 23 000 emplois dans sa phase initiale.
Les 12 routes identifiées dans le cadre de ce projet de concession sont : Benin-Asaba, Abuja-Lokoja, Kano-Katsina, Onitsha-Owerri, Shagamu-Benin, Abuja-Keffi-Akwanga, Kano-Shuari et Potiskum-Damaturu, Lokoja-Bénin, Enugu-Port Harcourt, Ilorin-Jebba, Lagos-Ota-Abeokuta et Lagos-Badagry-Seme. Ces itinéraires représentent 1963 km sur un total de 35 000 km de routes que compte le réseau fédéral nigérian.
A en croire Babatunde Fashola, 10 autres routes sont en cours d’identification dans le cadre de la 2e phase de ce projet de concession.
Agence Ecofin
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