En zone CEMAC, il a été convenu de la baisse des droits de transit sur les routes Douala-Bangui et Douala-Ndjamena. Ils sont actuellement de $6 300 par camion sur l’axe Douala-Bangui et de $7 200 dans le couloir Douala-Ndjamena. Les tracasseries policières et douanières constituent un autre défi.
Le prix du transport des marchandises par voie terrestre sur les corridors Douala-Bangui et Douala-Ndjamena devrait être revu à la baisse. Telle est la principale résolution prise par des acteurs du transport terrestre de la sous-région au sortir de leur concertation organisée le 14 novembre 2020 à Douala.
Les tarifs sur ces corridors avaient été revalorisés depuis le 1er janvier 2020. Dans le cadre de la nouvelle tarification, il faut débourser 3,5 millions FCFA ($6 300) par camion (contre 2,2 à 2,7 millions FCFA précédemment) sur le corridor Douala-Bangui, tandis que pour rallier Ndjamena au Tchad, à partir du port de Douala, le montant a été fixé à 4 millions FCFA ($7 200) par camion (contre 2,4 à 2,9 millions FCFA précédemment).
Ces nouvelles conditionnalités, selon les transporteurs, étaient devenues asphyxiantes dans le contexte actuel marqué par la pandémie de Covid-19, qui a drastiquement ralenti l’activité économique. Et pour preuve, en mars 2020, les flux commerciaux sur les corridors Douala-Ndjamena et Douala-Bangui ont chuté de 80% par rapport à la même période en 2019, révèlent les sources douanières camerounaises.
Si les syndicats des transporteurs routiers se réjouissent de cette décision, ils n’en demeurent pas moins acerbes quant aux tracasseries policières et douanières, qui persistent sur ces corridors. Au chapelet des griefs soulevés, ils dénoncent entre autres l’insuffisance des infrastructures routières, les délais de passage longs au port de Douala, les abus d’autorité des responsables des Travaux publics ainsi que la multiplication des taxes le long de ses corridors qui comptent près de 120 postes de contrôle, selon leur décompte.
Agence Ecofin
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