Le Ghana envisage de démarrer l’année prochaine la construction du futur port maritime de Keta, situé sur la côte atlantique, à la frontière avec le Togo. Les études de faisabilité en cours devraient être achevées d’ici mars 2021. Il sera réalisé dans le cadre d’un partenariat public-privé.
Le projet du port maritime de Keta progresse et le démarrage effectif des travaux interviendra à partir de l’année prochaine. C’est l’assurance donnée par le ministre ghanéen des Transports Kwaku Ofori Asiamah, qui s’exprimait cette semaine devant le Comité des comptes publics (PAC) du Parlement.
Il a indiqué que pour l’instant, les études de faisabilité sont en cours. Celles-ci sont exécutées par le groupement de consultants dirigé par le cabinet allemand Sellhorn Ingenieurgesellschaft mbH. Les quatre autres entreprises membres sont : ProTeln Service GmbH, PSP Architekten, Ingenieure et le ghanéen Yogarib Engineering Services Limited. Il est prévu qu’en l’absence de retards majeurs imputables à la pandémie de covid-19, les études seront achevées d’ici le premier trimestre 2021. L’infrastructure sera réalisée dans le cadre d’un partenariat public-privé.
En 2018, le président ghanéen, Nana Akufo-Addo, a signé un instrument exécutif pour commencer la construction du port maritime de Keta. Cette signature concrétisait une promesse électorale faite à la population locale. Par la suite en mars 2019, le gouvernement a nommé Alexander Adusei au poste de directeur général du port.
Situé sur la côte atlantique, à la frontière avec le Togo, le futur port maritime de Keta deviendra la troisième plateforme portuaire du Ghana après celles de Tema (Accra) et de Takoradi. Sa mise en service offrira, en plus des emplois, de nouvelles opportunités à l’industrie portuaire ghanéenne. Il constituera également une porte privilégiée pour les pays enclavés voisins à savoir le Burkina Faso, le Niger et le Mali.
Agence Ecofin
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