Le Projet ferroviaire Conakry-Bamako est relancé. Le gouvernement guinéen dit avoir engagé des pourparlers en cours avec un investisseur allemand (à l’identité tenue secrète) pour la mobilisation des fonds pour sa réalisation. L’information a été rendue publique au cours d’un point de presse, le vendredi 21 août, par Hady Barry, secrétaire général du ministère de la Coopération internationale et de l’Intégration africaine.
«La ligne Conakry Bamako coûtera près de 8,5 milliards de dollars», révèle Hady Barry. La société allemande affirme que «ce montant est disponible et elle entend venir en discuter avec les autorités guinéennes», a déclaré. M. Barry. Face à l’insistance des confrères pour en connaître un peu plus sur l’identité de la société, Hady s’est limité à cette précision. C’est « l’une des sociétés plus performantes au monde » dans son secteur.
«Avec ce chemin de fer, le fret malien se situerait à moins de 1 000 km de la Guinée. Or aujourd’hui, les Maliens sont obligés de passer par le port de Dakar qui se trouve à près de 1500 km», dit- il, non sans savoir, c’est sûr, qu’en matière de compétitivité logistique, la distance géographique est un paramètre important mais pas tout aussi que la connectivité portuaire, la sûreté de l’hinterland et le risque pays.
Aux yeux du secrétaire général, la mise en œuvre de ce projet constituera également un accélérateur pour plusieurs programmes miniers «qui n’ont pas pu commencer parce que le gouvernement guinéen souhaiterait que l’acheminement de ses minerais se fasse par les voies ferrées», affirme-t-il, estimant que le projet pourrait générer près de 4 000 emplois.
Les autorités guinéennes refusent de dévoiler le nom de ladite société Allemande. Du côté malien, le financement du projet devrait bénéficier du soutien de la Chine, en vertu d’un accord de prêt en ce sens signé en septembre 2014, en marge du Forum économique mondial de Tianjin. Il faut rappeler qu’il s’agit d’une ligne de 900 km
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