Au Kenya, la demande en véhicules a drastiquement chuté. Le secteur prendra au moins 2 ans pour retrouver les tendances d’avant Covid-19, estime l’Association des importateurs de voitures. En 2019, le pays avait importé près de 130 000 véhicules. Les vendeurs de pièces détachées sont aussi affectés.
Les importations de voitures au Kenya n’ont pas le vent en poupe en ces temps de crise sanitaire mondiale. Selon Otieno Peter, président de l’Association des importateurs de voitures du Kenya (CIAK), le secteur mettra probablement deux ans au moins avant de se remettre des effets négatifs de la pandémie.
En 2019, le pays avait importé environ 130 000 véhicules. Cependant « depuis mars, date à laquelle le premier cas de contamination à la Covid-19 a été confirmé au Kenya, la demande en véhicules a chuté de 95%. Cela signifie que le secteur pourrait mettre entre deux à trois ans pour retrouver les niveaux d’avant pandémie », a déclaré Otieno.
A l’en croire, les ventes ont davantage baissé à la suite de la mesure prise en début avril qui interdisait les voyages inter-comtés. En effet, les acheteurs ne pouvaient plus sortir les véhicules du port de Mombasa. Cette restriction a finalement été levée en juillet.
Dans une perspective plus large, c’est tout le secteur de l’automobile au Kenya qui ressent les effets de la crise sanitaire. Selon les acteurs locaux, le prix des voitures d’occasion (85% des véhicules importés) continue de grimper alors que les chaînes d’approvisionnement sont globalement perturbées. Des dizaines de milliers de Kenyans, qui sont engagés dans le commerce des pièces détachées dans les grandes villes du pays, craignent également pour leur avenir.
Agence Ecofin
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