Dans le cadre de la Stratégie nationale de développement (SND) 2020-2030, le Cameroun prévoit de bitumer au moins 6 000 km de route et d’ajouter un linéaire ferré de 1 500 km. A ce jour, moins de 6% du réseau routier camerounais, long de 121 501,5 km, est bitumé.
En 10 ans, le Cameroun prévoit de « bitumer au moins 6 000 km de routes (avec une priorité pour les 4 800 km de routes nationales encore en terre), de porter à 5 500 km, avec l’appui de partenaires privés, le linéaire du réseau ferroviaire, avec la construction de 1 500 km de chemin de fer supplémentaires ». Le 16 novembre 2020, le gouvernement camerounais présentait officiellement la Stratégie nationale de développement 2020-2030. Avec ce nouvel outil de planification, le pays accordera une attention particulière au volet transport.
Le développement de ces infrastructures devra permettre d’assurer le désenclavement des bassins industriels, l’approvisionnement des usines en matières premières (particulièrement d’origine minière), l’écoulement des productions vers les marchés intérieurs et extérieurs, ainsi que le transport des personnes.
In fine, cette modernisation du réseau routier et ferroviaire devrait contribuer à l’ambition de la SND de porter la croissance économique moyenne du pays de plus de 4% sur la période 2010-2019 à plus de 8% sur la période 2020-2030.
Il faut dire que les déficits et retards dans le secteur des transports routiers restent importants au Cameroun. Au 31 juillet 2020, le pays comptait un réseau routier global long de 121 501,5 km dont seulement 7 252,8 km étaient bitumés. Ce qui représente un faible taux de 5,9%. Plus de la moitié du réseau bitumé (4 570 km) est constitué de routes nationales, contre 1 562 km pour les routes communales, 1 042 km pour les routes régionales et 78,5 km pour les autoroutes. Le reste du réseau routier, soit 114 249 km au total, est constitué de routes en terre.
Agence Ecofin
COMMENTS