Le Maroc figure désormais dans la liste des pays adhérents à la Charte africaine sur la sécurité routière. Il s’agit d’un outil référentiel adopté en janvier 2016 par les pays de l’Union africaine au regard du taux excessif d’accidents sur les routes. On dénombre 650 décès par jour.
Le Maroc poursuit le parachèvement de son adhésion au système contractuel de l’Union africaine. Le gouvernement, réuni en Conseil des ministres, mercredi 14 octobre, a approuvé l’accord d’adhésion à la Charte africaine sur la sécurité routière adoptée à Addis-Abeba en Ethiopie, le 31 janvier 2016.
Cette adhésion, indique le gouvernement, s’inscrit dans « le cadre du renforcement de la présence du Maroc au sein du système de coopération africaine conjointe et le partage de son expérience avec les pays africains ».
La Charte africaine sur la sécurité routière a pour principal objectif de servir de cadre stratégique pour l’amélioration de la sécurité routière en Afrique. Elle se veut également un outil de sensibilisation visant à faciliter la création d’un environnement permettant de réduire considérablement les accidents de la route.
Bien qu’étant le continent ayant le taux de motorisation le plus faible – avec seulement 2,3% du parc automobile mondial –, l’Afrique a le taux de mortalité routière le plus élevé du monde : 26,6 pour 100 000 personnes. Cela se traduit par 650 décès par jour, dont la moitié concernent des usagers de la route les plus vulnérables comme les piétons, les cyclistes et les motocyclistes, indique la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA). Le coût de ces accidents mortels représente pratiquement 2% du PIB, soit un lourd tribut avec des effets socioéconomiques défavorables sur le continent.
Agence Ecofin
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