Les États-Unis arraisonnent 4 pétroliers iraniens en direction du Venezuela

Les États-Unis arraisonnent 4 pétroliers iraniens en direction du Venezuela

L’administration Donald Trump a saisi quatre pétroliers (Bella, Bering, Pandi et Luna) chargés de gaz iranien en direction du Venezuela, ont déclaré jeudi des responsables américains. Cette énième pression maximale contre les deux pays serait faite sur la base d’une action engagée par les procureurs fédéraux américains”.

Washington estime que la vente a été arrangée par un homme d’affaires, Mahmoud Madanipour, lié au Corps des gardiens de la révolution iranienne, une organisation classée de terroriste par les États-Unis. À l’époque, les experts en sanctions pensaient qu’il serait impossible d’appliquer l’ordonnance du tribunal américain dans les eaux internationales. C’est pourtant ce qui est arrivé.

Un haut responsable américain a toutefois déclaré à l’Associated Press (AP) qu’aucune force militaire n’avait été utilisée dans les saisies et que les navires n’avaient pas été physiquement confisqués. Les responsables américains ont plutôt menacé les propriétaires de navires, les assureurs et les capitaines de sanctions pour les forcer à remettre leur cargaison, qui devient désormais la propriété des États-Unis, a déclaré le responsable.

Les 1,1 millions de barils de pétrole raffiné deviennent propriété des Etats-Unis. L’ambassadeur d’Iran au Venezuela, Hojad Soltani, a déclaré sur Twitter que ni les navires ni leurs propriétaires n’étaient iraniens. «C’est un autre mensonge et un autre acte de guerre psychologique perpétré par la machine de propagande américaine», a déclaré Soltani traitant le président américain de “terroriste”.

Les navires en question ont disparu du dispositif de suivi et de positionnement des bateaux du courtier Caracas Capital Markets. En mai dernier, le président Nicolas Maduro du Venezuela a célébré l’arrivée de cinq pétroliers iraniens livrant du carburant indispensable pour atténuer les pénuries de gaz qui ont conduit à des conduites de gaz de plusieurs jours, même dans la capitale, Caracas, qui est normalement épargnée par de telles difficultés. L’Amérique a depuis averti les armateurs de sanctions en cas de violation des embargos contre la Corée du Nord, l’Iran et le Venezuela.

www.financialafrik.com

COMMENTS

WORDPRESS: 0
DISQUS: 0