Sénégal : le parlement propose la mise sur pied d’un Haut conseil des transports terrestres

Sénégal : le parlement propose la mise sur pied d’un Haut conseil des transports terrestres

Le Parlement sénégalais préconise la création d’un Haut conseil des transports terrestres, lequel accompagnera l’Etat dans la structuration de sa politique nationale en matière de transports routiers.

Pour mieux encadrer le secteur de la mobilité routière, le parlement sénégalais suggère la mise sur pied d’un Haut conseil des transports terrestres.  C’est la proposition soutenue par la députée, Juliette Zinga. Elle l’a fait savoir lundi 7 décembre 2020 au ministre des Infrastructures et du Transport terrestre, Mansour Faye, qui soutenait le budget de son département ministériel.

Le but, selon elle, est de regrouper autour d’une plateforme unique « tous les acteurs du secteur afin qu’ils puissent formuler des solutions et propositions » pour répondre efficacement aux défis sectoriels. Loin d’être un contrepoids à l’action gouvernementale, elle y voit plutôt un organe consultatif qui accompagnera l’Etat dans l’élaboration de la politique nationale en matière de transports routiers.

Globalement, une pareille organisation, si elle est mise en place, sera chargée de donner son avis sur toutes les questions intéressant l’organisation, le fonctionnement et la réglementation des transports routiers, ainsi que l’harmonisation des intérêts des transporteurs routiers avec ceux des professionnels des autres modes de transport public.

Il faut dire que le principal défi des transports terrestres au Sénégal reste la sécurité routière. Chaque année plus de 600 morts sont enregistrés sur les routes d’après les autorités.  A côté des facteurs humains, la vétusté du parc roulant, l’état des routes, les failles dans l’obtention du permis de conduire sont souvent cités, entre autres, comme facteurs contributifs.

Le ministère Mansour Faye entend bien agir sur certains leviers en 2021, afin de renverser la tendance. Son département a d’ailleurs vu la validation, par les députés, de son budget dont les autorisations d’engagement s’élèvent à 2 227 milliards FCFA (3,4 milliards EUR) et les crédits de paiement à 298 milliards FCFA (454 millions EUR).

Agence Ecofin

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