Au Sénégal, la phase 1 du TER est achevée à plus de 97%. La certification est en cours et la mise en service est prévue d’ici 2021. Cette section de 36 km va relier Dakar à Diamniadio en 35 minutes. La 2e phase s’étendra jusqu’à l’aéroport Blaise-Diagne sur 18 km.
Les travaux de la première phase du Train express régional connaissent une progression significative. Un examen de l’état du chantier vient de révéler un taux de réalisation de plus de 97%. C’est ce qu’affirme Abdou Ndéné Sall (photo), directeur général de la Société nationale du Train express régional (SN/TER).
Dans une interview accordée, cette semaine, au mensuel la Dépêche républicaine, il a indiqué que les processus liés à la certification sont en cours et sont à un stade avancé. « Il est important de porter à la connaissance des populations l’intérêt et la pertinence de cette étape qui est la dernière touche des travaux, qui va apporter toutes les assurances relatives à la sécurité des installations fixes, du matériel roulant et des systèmes, par l’identification et la prise en charge optimale de l’ensemble des risques générés par le fonctionnement du TER ».
Projet phare du gouvernement de Macky Sall, cette première section de 36 km relie le centre de Dakar à la ville nouvelle dédiée aux affaires de Diamniadio, en 35 minutes, traversant toute la grande banlieue de la capitale. Son ouverture pourrait intervenir d’ici 2021, rassurait le ministre sénégalais des Infrastructures, Omar Youm, en août dernier. Un second tronçon de 18 km partira de Diamniadio vers l’aéroport international Blaise-Diagne (AIBD).
A ce jour, les deux voies ferrées aller et retour Dakar – Diamniadio sont terminées. D’une capacité de transport de 115 000 voyageurs par jour, le TER va jouer un rôle crucial dans la décongestion de Dakar, une ville en expansion d’environ 3 millions d’habitants (avec une projection de 5 millions d’habitants à l’horizon 2030). La capitale abrite 25 % de la population totale du pays, 50 % de sa population urbaine et 87 % des emplois permanents.
La première phase du projet est financée par la Banque africaine de développement, la Banque islamique de développement, l’Agence française de développement, le Trésor français et le Sénégal pour un montant total d’environ 1 milliard d’euros.
Agence Ecofin
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